dimanche, août 27, 2006

Chansonnier (l'ascension)

Chansonnier (l'ascension)

L'ASCENSION

(Air : Stances à Ronsard-Hélène)

 

Pourquoi donc à l'ascension,

Heureux Compagnon Maçon,

Tant chercher quand vient le soir,

Selon la coutume ancienne,

L'ombre de nos Vieux Devoirs,

Au plus secret des Cayenne?

 

Charpentier du Golgotha,

Le Maçon joue ton Sabbat

Dans la nuit de l'Ascension

Depuis les lunes gothiques.

Silencieuse tradition,

Jeunesse des voix antiques.

 

Et quand Maître tu seras,

Que l'orgueil te tentera,

Reviens au manoir la nuit,

Comme au temps de ton jeune âge,

Montrer tes couleur jaunies

Aux Mères du Compagnonnage.

 

N'as-tu jamais remarqué,

Sur les pierres du passé,

Le sigle des tâcherons

Qui taillèrent l'Astragale,

L'Ame des Vieux Compagnons,

Au porche des cathédrales ?

 

Mystérieux idéal,

C'est le sang de ton cheval;

Aspirant baisse les yeux

Sur les feux du Labyrinthe;

O vieux Maîtres, chers Aïeux,

Pleurez quand la cloche tinte !

 

(à choisir pour la finale.)

 

Pourquoi signer ma chanson ?

Heureux Compagnon Maçon ;

J'aime mieu la dédier

Au meilleur de tous les frères,

A Normand, la Sérénité,

Tailleur de Vivantes Pierres.

 

(ou bien.)

 

Je chanterai ma chanson,

Heureux Compagnon Maçon,

Au banquet des Morteliers,

En l'honneur de notre Frère,

Normand la Sérénité,

Tailleur de Vivantes Pierres.

 

De BEARNAIS, l'Ami du Tour de France.